Mise en page : maison d’édition

Il va sans dire (mais ça va mieux en le disant) que les maisons d’édition envoient directement au panier, les extraits, les manuscrits écrits à la main (cette redondance peut prêter à sourire) ou incomplets ainsi que des ouvrages présentant un niveau d’orthographe, de grammaire et de ponctuation douteux.

Un homme averti en vaut deux. Les maisons d’édition sont très pointilleuses voire intraitables sur le respect des normes de mise en page qu’elles imposent. Format A4 obligatoire pour le manuscrit (ou tapuscrit) avec impression seulement sur le recto. Vous allez vous ruiner en achat de papier, être pointé du doigt par tous les militants écologiques, mais vous ne pourrez en aucune manière déroger à cette consigne obligatoire si vous voulez vraiment être lu.

Utilisez une police de caractère lisible : ne tentez pas l’originalité en utilisant une police exotique, c’est inutile et même préjudiciable. Choisissez-en une tout à fait standard : Arial, Times New Roman, Verdana. De même, préférez une taille confortable à la lecture, 12 ou 10 au minimum. Pour finir et pour que votre texte soit agréable à l’œil, il est impératif de le justifier .

Laissez une marge suffisante , non pas là encore, pour enrichir les fabricants de papier, mais pour que le comité de lecture ait suffisamment de place pour y apposer ses annotations successives. Les sites internet des différentes maisons d’édition vous renseigneront sur le formatage particulier qu'elles exigent : par exemple un nombre de lignes par page (25 est le standard), ou un double interlignage.

Obligatoire aussi : la numérotation des pages en pied de page et en en-tête le titre du manuscrit avec pourquoi pas votre nom d’auteur, votre véritable nom ou bien un pseudonyme, vous avez le choix.

Journal de 20 heures : Claire Chazal annonce qu’un écrivain inconnu est sélectionné pour concourir au Fémina. Ah zut… C’était vous ! Vous aviez oublié de mentionner vos coordonnées à la première page de votre ouvrage avec vos nom, prénom, adresse complète, téléphone et email…

Certaines maisons d'édition, encore en minorité, acceptent désormais l'envoi de manuscrits en ligne. N'hésitez pas à chercher sur leur site toutes les informations concernant la marche à suivre et selon la formule consacrée, conformez-vous rigoureusement à leurs demandes.